lundi 20 avril 2009

Gilles Villeneuve (1950-1982)

Par Paul Foisy

Récemment, les journaux publiaient une information concernant le possible retour du Grand-Prix de Montréal au calendrier de la Formule 1. Il n’en fallait pas plus pour mettre en vedette le pilote Gilles Villeneuve, intronisé au Panthéon des sports du Québec en 1991.



Nous vous invitons à consulter sa biographie à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204815.html

De plus, en octobre dernier, l’historien Serge Gaudreau publiait sur notre site un papier très intéressant à propos de la première victoire du « piccolo canadese » à Montréal en 1978.

Voyez cette série de texte de Serge Gaudreau
Partie 1 : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/260921.html
Partie 2 : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/260922.html
Partie 3 : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/260923.html

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L’exposition « La pédale au fond » à Trois-Rivières

Parlant de Gilles Villeneuve, les amateurs de sport automobile sont conviés au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières où se déroule une exposition consacrée au 40e anniversaire du Grand-Prix automobile de Trois-Rivières.


Dans cette exposition, le visiteur découvre la particularité de ce circuit urbain unique en Amérique, son évolution au fil des ans et l’appréciation qu’en font les pilotes. Un grand nombre de témoignages vidéo, photos et films d’archives viennent étoffer la rétrospective des 40 ans d’histoire de l’événement. Ainsi, organisateurs, amateurs et pilotes expliquent tour à tour l’importance du Grand Prix dans leur vie ou dans leur carrière. Le visiteur en apprend plus sur les séries de courses présentées au fil des différentes éditions ainsi que les pilotes qui y ont laissé leur marque.Le clou de l’exposition, en plus de la reconstitution de la Porte Duplessis, est sans nul doute la voiture que pilotait Gilles Villeneuve à sa première participation en formule Atlantique au Grand prix de Trois-Rivières en 1974, une authentique March 74.

Au Musée québécois de culture populaire du 13 mars 2009 au 9 janvier 2010.
http://www.culturepop.qc.ca/expositions/detail.php/f/31

Photo: Gilles Villeneuve au volant de sa March 1974.
http://www.museegillesvilleneuve.com/

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La coupe Stanley à Sutton !

Depuis quelques mois, le Musée des communications et d’histoire de Sutton présentait l’exposition « Les Canadiens passent par Sutton ». Le 17 et 18 avril, la coupe Stanley était à Sutton. Parmi les anciens du Canadien sur les lieux, il y avait entre autres les intronisés Émile Bouchard et Dickie Moore.


Photo: Janick Marois. Dickie Moore, Émile «Butch» Bouchard et son fils Pierre n'étaient pas peu fiers de toucher à nouveau la coupe Stanley.

Photo: http://canadienspassentparsutton.blogspot.com/

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Une exposition du photographe Bernard Brault

Le photographe Bernard Brault présente du 20 avril au 16 mai l’exposition « Quatre décennies des Canadiens » à l’hôtel Delta sur la rue Président-Kennedy à Montréal.

Les amateurs de hockey pourront admirer les plus belles photos de Bernard Brault prises des quatre dernières décennies: de Maurice «Le Rocket» Richard à Guy Lafleur, en passant par Patrick Roy et son retour jusqu’à Alex Kovalev. Bernard Brault cumule plus d’une trentaine d’années d’expérience et constitue un spécialiste de la photographie de sports. Son talent pour saisir l’émotion et l’action à travers ses photos lui a permis de recevoir de nombreux prix et mentions durant toute sa carrière (plus de 200 répartis sur 4 continents!). En 2007, il reçoit notamment le prix du Photographe Canadien de l’année en plus du prix de la meilleure photographie au Canada décerné par l’Association des photographes de presse du Canada.


Une série limitée des photographies est également à vendre au profit de la fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Pour un avant-goût de l’exposition :
http://www.montrealpassionphoto.ca/expositions/

Photo: Bernard Brault. Le gardien de but Jacques Plante, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1994.

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Bilan du siècle

20 avril 1958 : Conquête de la coupe Stanley par le Canadien de Montréal

Le Canadien de Montréal gagne la coupe Stanley en remportant la série finale qui l'oppose aux Bruins de Boston, quatre parties à deux. Le Canadien met un terme à la série en enlevant la sixième partie à Boston, le 20 avril 1958, par le pointage de 5-3.

En demi-finale, le Canadien avait disposé des Red Wings de Détroit quatre parties à zéro. Parmi les joueurs qui se sont distingués au cours de cette saison, soulignons les noms de Jean Béliveau, Doug Harvey, Henri Richard, du gardien Jacques Plante et du champion pointeur, Dickie Moore. Après une saison marquée par des blessures, le vétéran Maurice Richard connaît d'excellentes séries, marquant 11 buts en dix rencontres. Bernard Geoffrion, lui aussi éprouvé par les blessures, revient en force lors de la dernière partie de la finale en récoltant deux buts. Faisant allusion aux nombreuses absences avec lesquelles le Canadien a eu à composer au cours de l'année, Richard reconnaît d'ailleurs : «Je le répète, l'équipe de cette année a été celle qui, à ma connaissance, a fourni la meilleure performance en 16 ans.» Avec cette troisième conquête consécutive de la coupe Stanley, le Canadien égale le record de la Ligue nationale de hockey (LNH) réalisé par les Maple Leafs de Toronto entre 1947 et 1949.

23 avril 1918 : Présentation d'une grande compétition d'haltérophilie

Le sportif Léo Dandurand organise un grand tournoi d'haltérophilie au parc Sohmer. Six hommes forts de la province y participent, dont le gagnant, Hector Décarie.



Le 22, 23 et 25 avril 1918, Léo Dandurand organise un grand concours dans le but de réunir sur une même estrade les hommes les plus forts d'Amérique. Six haltérophiles sont au rendez-vous, dont Arthur Dandurand et l'ex-champion Hector Décarie. Présentée comme une ultime tentative pour structurer de façon sérieuse le sport de l'haltérophilie au Québec, la compétition connaît un succès modeste. Composée d'une série de tours déterminés à l'avance et acceptés par tous, la rencontre est couronnée par la victoire d’Hector Décarie, le soir du 23 avril. Deux soirs plus tard, Décarie et l'Américain Warren Travis donnent au public une autre démonstration de force fort appréciée. Malgré ses faiblesses, plusieurs espèrent que cette formule sera répétée et qu'elle permettra de mettre de l'ordre dans ce sport qui échappe à tout contrôle. Ce ne sera toutefois pas le cas.

Photo: Léo Dandurand
Source: http://www.hhof.com/

Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke
http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Honneur au Canadien
Henri Renaud un de nos compatriotes se couvre de gloire en gagnant la course de Marathon, à Boston


Boston – Henri Renaud, un Canadien-Français, a gagné hier, en cette ville, la fameuse course de Marathon du Patriotic Day. C’est la première fois, croyons-nous, qu’un athlète de cette nationalité remporte les honneurs dans une épreuve athlétique aussi importante.
Sous un soleil d’été et par une chaleur presque suffocante, Henri Renaud, un tisserand Canadien-Français, de Nashua, N.H., arrive bon premier dans la treizième course de Marathon du « Patriotic Day » organisée sous les auspices de l’Association Athlétique de Boston.

Pour accomplir cet exploit digne de mention, le vaillant athlète dû lutter des heures durant contre une pléiade de coureurs dont le nombre dépassait au départ 160. (…) en laissant la 25e place qu’il occupait vers le 12e mille, et en égarant sur son chemin et dans sa course à une allure endiablée tous ses adversaires, jusqu’à ce que, à deux milles du but de la course, augmentant encore son allure, il arriva à toute vitesse laissant à un mille derrière lui, son plus proche concurrent.

À cause de la chaleur intense, la course se termina en 2h. 53m. 36s..

La Patrie, mardi le 20 avril 1909, p.2.

Il y a 50 ans …


Geoffrion est le plus grand « money player »

Bert Olmstead a rendu hommage à Bernard Geoffrion au cours de la série finale de la Coupe Stanley, à Toronto. Après la quatrième joute de la série, que les Canadiens ont gagné 3 à 2, Olmstead a déclaré : « Nous ne sommes pas éliminés, mais il nous fallait gagner cette partie. C’est encore ce sacré Geoffrion qui a fait triompher les Canadiens ».


Et Olmstead continue : « Geoffrion est presque sorti de sa tombe l’an dernier pour être le grand responsable de la victoire du Tricolore. Heureusement, j’évoluais sur la même équipe que lui. Mais cette année, Bernard est mon adversaire et il souffre d’un malaise qui, normalement, aurait dû diminuer son efficacité. Vous avez vu ce qu’il vient de nous faire ? Et je vous assure que si le Tricolore gagne la coupe, Geoffrion sera encore l’étoile de la quatrième victoire.

Olmstead avait vu juste. La quatrième victoire a été remportée deux jours plus tard et c’est encore Boum-Boum qui en a été la grande vedette. (…) Geoffrion que plusieurs surnomment l’enfant terrible du hockey, a prouvé qu’il était peut-être le joueur le plus utile aux Canadiens dans les joutes importantes.

Le Petit Journal, dimanche le 26 avril 1959, p.141.

Photo: Bernard Geoffrion.
http://www.sports-labs.com/fr/html/joueurvie.asp?id=38

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